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GEM DEEE, la proximité comme image de marque

Créée en 2012, la marque GEM DEEE propose des solutions de Gestion des Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques adaptées à tous les types d’entreprises. Sous cet acronyme se sont regroupés 12 ESAT et EA, soit une centaine d’ouvriers, en réponse à des problématiques de maillage du territoire et de proximité pour un engagement sociétal et environnemental fort.

GEM DEEE, la proximité comme image de marque

« L’idée de la filière GEM DEEE était de créer une identité partagée pour une gestion mutualisée de l’environnement», lance Emmanuel Verrière, représentant de GEM DEEE. Derrière cette image de marque, c’est donc toute une filière qui s’est structurée depuis 2008 avec le soutien du Réseau Gesat, pour offrir à la fois un maillage national, mais également une grille de prestations différenciées à destination de tous les types d’entreprises.

Face A, GEM DEEE s’adapte ainsi aux exigences des TPE via sa GEM BOX, un service de collecte et de recyclage clé en main. Le client commande et paie en ligne un collecteur, qu’il remplit à son rythme, d’écrans, de matériel d’impression ou de téléphonie, d’unités centrales, de composants électroniques, périphériques, câbles ou autre connectique diverse, …. C’est l’établissement membre de GEM DEEE le plus proche géographiquement qui reçoit automatiquement la demande et prend en charge installation et collecte.  « L’intérêt, au-delà de la GEM BOX, est de nouer une nouvelle relation avec l’ESAT ou EA local, de faire connaître ses prestations et donc de contribuer à son développement », explique Emmanuel Verrière. Car si le graphisme de la GEM Box s’appuie sur l’identité visuelle de la filière, « cela reste une action de communication, l’action commerciale, elle, se fait sur le terrain », précise-t-il.

Face B, l’organisation en filière permet à GEM DEEE de couvrir toute la France métropolitaine, d’offrir aux grands comptes un interlocuteur unique et de les rassurer quant à ses capacités de main d’œuvre.  « Le positionnement en tant que marque est stratégique, avoue Emmanuel Verrière, il nous offre un accès à la consultation pour des appels d’offre nationaux. Seuls, les établissements ne pourraient pas obtenir ces marchés ou de manière peu viable », ajoute-t-il. En moins de deux ans,  GEM DEEE a ainsi remporté quatre appels d’offre de ce type dont ceux de l’UGAP- Union des Groupements d’Achat Public -  et de la BPCE - Banque Populaire Caisse d’Epargne. « Nous travaillons également sur des consultations avec ERDF et GRDF pour le démantèlement de leurs compteurs », ajoute le représentant de la filière.

Alors que chaque structure reste donc autonome dans son fonctionnement (seule la grille tarifaire est à minima commune), la mutualisation a donc permis à ces 12 établissements d’atteindre sous une marque commune des marchés jusqu’alors hors de portée. « Notre mode de réponse est très complet. Nous souhaitons construire une offre sur mesure et partout», résume Emmanuel Verrière. Une proximité qui s’inscrit également dans un positionnement sociétal et environnemental de la filière. « Quelle légitimité y a-t-il à parcourir 800 kilomètres pour récupérer un ordinateur en pleine campagne ? s’étonne Emmanuel Verrière. Nous sommes attachés à raisonner en termes de bilan carbone et notre réponse s’inscrit déontologiquement dans une problématique de territoire ». De même, cette proximité permet un respect des amplitudes horaires de travail limitées du personnel employé. « Nous voulons vraiment être identifiés par cette proximité. La personnalisation de la réponse reste notre image de marque », insiste le représentant de la filière.

D’un point de vue environnemental, GEM DEEE propose le réemploi ou le démantèlement manuel du matériel, une manière de valoriser les matières premières à un taux moyen supérieur à 95 %. « Contrairement au broyage mécanique, nous gagnons en qualité d’extraction, les pertes sont moindre, la traçabilité plus importante tout comme le réemploi  et cela permet de maintenir l’emploi de nos ouvriers », explique Emmanuel Verrière. Une image solidaire et sociétale cohérente qui continue de se développer puisque le futur de la filière se joue désormais autour de la question du multi-déchet. « Aujourd’hui, les entreprises ont un prestataire par type de déchet (papier, plastique, encre, électronique…). Dans notre démarche environnementale et de proximité, si nous nous déplaçons pour un flux de déchet, alors pourquoi ne pas le faire pour deux ou trois ? », conclut Emmanuel Verrière. 


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