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Le réseau ELISE : le recyclage, clé d’insertion des personnes en difficultés

Depuis 1997, cette entreprise sociale, basée sur la région Nord et aujourd’hui riche de quinze sites dans toute la France, donne de l’emploi pérenne à des personnes éloignées de l’emploi, via des contrats de franchise avec des structures du secteur protégé. Le fruit de la rencontre judicieuse des préoccupations sociale et environnementale…

ELISEELISE

ELISE est le prénom de la fille de l’un des deux fondateurs de cette entreprise à vocation sociale basée à  Wambrechies (Nord). C’est aussi l’acronyme d’Entreprise Locale d’Initiative au Service de l’Environnement. Fondée en 1997 par Alexis Pelluault et Bruno Meura, ELISE est née sur la double idée d’assurer la collecte et le transfert des produits de bureau à recycler et de créer une activité visant à assurer un emploi stable à des personnes en difficultés d’insertion, notamment pour cause de handicap.

Dix-sept ans après, ELISE est désormais le réseau leader français en matière de collecte et de traitement des déchets tertiaires. Présente sur quinze sites aux quatre coins de la France, elle emploie aujourd’hui 170 personnes (à 95% en situation de handicap léger), dont une soixantaine sur Wambrechies. Les salariés sont issus de CAP’Emploi, Pôle Emploi et des missions locales, mais aussi des services d’insertion, organismes de formation et associations spécialisés. Clé de ce succès ? Les besoins nouveaux des entreprises, dans leur logique de RSE (Responsabilité Sociale et Environnementale). « Toutes les implantations ELISE ont un agrément Entreprise Adaptée (EA) – pour la grande majorité d’entre elles - ou Entreprise d’Insertion (EI), indique Sophie Bayoux, Directrice du développement du groupe. Cela permet aux établissements d’au moins 20 salariés ne pouvant remplir l’obligation d’employer des personnes handicapées à hauteur de 6% de leur effectif de bénéficier d’unités venant en réduction de leur taxe AGEFIPH. » ELISE répond de plus à l’essor des normes environnementales, type ISO 9014, obligeant les organisations à recycler leurs déchets.

Le principe d’ELISE ? Le tri et la collecte de l’ensemble des déchets valorisables sur un site tertiaire. « Notre offre s’adapte à 100% des entreprises, de la TPE au grand groupe. Nos 5 000 clients sont issus, très majoritairement, du secteur privé, mais nous travaillons aussi pour des collectivités publiques », précise Sophie Bayoux. Neuf sortes de déchets sont concernées : papiers et cartons principalement, mais aussi bouteilles et gobelets plastiques, canettes, cartouches d’imprimantes, piles ou téléphones portables. « En plus de notre rôle de collecteur unique, nous assurons au client la bonne valorisation et la traçabilité de tous ses déchets », souligne Sylvie Bayoux.

Partenariat gagnant-gagnant avec Veolia.

Un atout également permis par les partenariats noués par le groupe avec des entreprises spécialisées, pour chaque filière de tri : éco-organismes pour la collecte de produits dangereux ou polluants, mais aussi mastodontes du secteur comme Veolia, avec lequel un contrat de partenariat de cinq ans a été signé début 2012 pour le traitement des déchets papiers. « Une alliance gagnant-gagnant, car nos deux structures s’avèrent parfaitement complémentaires », note Sophie Bayoux. En précisant : « Nous bénéficions de l’infrastructure nationale du groupe industriel, ainsi que de sa force de frappe commerciale, ce qui nous permet de répondre à des appels d’offre de clients souhaitant une prise en charge totale de leurs déchets. » Cet accord est aussi un plus en termes de ressources humaines : son volet social prévoit des passerelles de sortie en milieu ordinaire, chez les récupérateurs de papiers ou de déchets. « Nous avons déjà une dizaine de salariés en France mis à disposition sur des sites Veolia », se félicite Sophie Bayoux. De son côté, Veolia s’appuie sur le savoir-faire de proximité d’ELISE, avec possibilité de proposer des services sur-mesure. A la clé, pour le mastodonte : le captage de gisements de niche.

Un développement exponentiel qui donne des ailes à ELISE, forte d’un chiffre d’affaires avoisinant les 8 millions d’euros en 2013. « Nous avons désormais le savoir-faire, l’équilibre économique et les filiales pour développer et rentabiliser un marché en pleine structuration, expose Sophie Bayoux. D’où le tissage d’un maillage national, devenu indispensable pour répondre à des appels d’offre à l’échelle de l’Hexagone ». C’est pourquoi le groupe continue à ouvrir des sites, sur un rythme très régulier. L’objectif ? Une vingtaine d’implantations à fin 2014, une trentaine à fin 2017. Pour assurer cette expansion, ELISE s’appuie sur des contrats de franchise avec des EA ou des EI déjà existantes ou créées de toutes pièces. Une formule souple, plus légère financièrement, et garantissant au client un procédé partout similaire.

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